Amboise : ce lundi 22 juin, l’Ethic étapes rouvre ses portes
Un départ à zéro, pour la résidence Ethic étapes. Ce lundi matin, le centre de séjour de l’île d’Or, à Amboise, rouvre enfin ses portes aux touristes et groupes, après plusieurs mois de confinement. « Toute l’équipe technique, veilleurs et femmes de ménage, est en train de tout nettoyer, de réorganiser l’espace », explique Stéphane Galhaut, membre du conseil d’administration de l’association Charles-Péguy, qui gère la structure.
Une reprise dans un contexte qui reste marqué par l’épidémie de Covid-19. « Les conditions sanitaires sont très strictes », résume le directeur, Sylvain Dal Piva. Distanciation physique et port du masque dans les espaces communs, chambrées de quatre réduites à deux, ménage redoublé… Les buffets et selfs étant déconseillés, pour éviter les risques de contamination, ce sera le personnel de l’Ethic étapes qui servira les petits-déjeuners : plus question d’aller se servir dans la panière à pain ou de se faire couler un café…
« Mais on ne se précipite pas », reconnaît Sylvain Dal Piva. Il y a de quoi : toutes les réservations ont été annulées pendant l’épidémie. Retour à la case départ. « La période de mars à juillet représente plus d’un tiers de notre activité, explique le directeur. Si habituellement nous sommes à 9.000 nuitées sur cette période, on n’en fera pas 1.000 cette fois. » Et de résumer : « Cette année va être un enfer. »
De quoi faire plonger le centre de séjour ? En 2019, déjà, après une année plombée par un lourd déficit, l’Ethic étapes avait dû renégocier son loyer auprès de la communauté de communes du Val d’Amboise, propriétaire des murs, qui avait investi dans la rénovation complète et la modernisation du centre d’hébergement. « Nous avons des ressources, nous sommes plutôt sereins », veut rassurer Sylvain Dal Piva.
Pour autant, pas question de marcher sur les plates-bandes de l’hôtellerie. « Le contexte local est dans une situation alarmiste », défend Sylvain Dal Piva. Il veut ainsi inviter les individuels à manger en ville et non pas au centre de séjour, pour soutenir les restaurateurs amboisiens, et s’interdit toute publicité. « Nous restons sur notre champ d’activité, servir à la démocratisation de l’accès aux vacances. »
Un rôle qui se renforce auprès des structures locales : « Elles nous sollicitent pour organiser des petits séjours, à défaut des séjours habituels », se réjouit Sylvain Galhaut. L’établissement a ainsi déjà reçu des demandes des Pep37, de la Ligue de l’enseignement… « C’est plutôt une tendance positive, il a tendance à se remplir… ce qui ajoute des contraintes d’organisation, même si nous aurons encore quelques places pour les touristes », conclut-il.
Une reprise dans un contexte qui reste marqué par l’épidémie de Covid-19. « Les conditions sanitaires sont très strictes », résume le directeur, Sylvain Dal Piva. Distanciation physique et port du masque dans les espaces communs, chambrées de quatre réduites à deux, ménage redoublé… Les buffets et selfs étant déconseillés, pour éviter les risques de contamination, ce sera le personnel de l’Ethic étapes qui servira les petits-déjeuners : plus question d’aller se servir dans la panière à pain ou de se faire couler un café…
« Mais on ne se précipite pas », reconnaît Sylvain Dal Piva. Il y a de quoi : toutes les réservations ont été annulées pendant l’épidémie. Retour à la case départ. « La période de mars à juillet représente plus d’un tiers de notre activité, explique le directeur. Si habituellement nous sommes à 9.000 nuitées sur cette période, on n’en fera pas 1.000 cette fois. » Et de résumer : « Cette année va être un enfer. »
De quoi faire plonger le centre de séjour ? En 2019, déjà, après une année plombée par un lourd déficit, l’Ethic étapes avait dû renégocier son loyer auprès de la communauté de communes du Val d’Amboise, propriétaire des murs, qui avait investi dans la rénovation complète et la modernisation du centre d’hébergement. « Nous avons des ressources, nous sommes plutôt sereins », veut rassurer Sylvain Dal Piva.
Pour autant, pas question de marcher sur les plates-bandes de l’hôtellerie. « Le contexte local est dans une situation alarmiste », défend Sylvain Dal Piva. Il veut ainsi inviter les individuels à manger en ville et non pas au centre de séjour, pour soutenir les restaurateurs amboisiens, et s’interdit toute publicité. « Nous restons sur notre champ d’activité, servir à la démocratisation de l’accès aux vacances. »
Un rôle qui se renforce auprès des structures locales : « Elles nous sollicitent pour organiser des petits séjours, à défaut des séjours habituels », se réjouit Sylvain Galhaut. L’établissement a ainsi déjà reçu des demandes des Pep37, de la Ligue de l’enseignement… « C’est plutôt une tendance positive, il a tendance à se remplir… ce qui ajoute des contraintes d’organisation, même si nous aurons encore quelques places pour les touristes », conclut-il.
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